Salut pouvez-vous m'aider pour cet exercice svp: Vous ferez une lecture analytique de « On tue » de Humbert-Laroche, en répondant à la question sui- vante : en
Question
Vous ferez une lecture analytique de « On tue » de Humbert-Laroche, en répondant à la question sui- vante : en quoi ce poème dénonçant la guerre est-il aussi un fervent message d’espoir ?
Poème:
Texte 1 : Arlette Humbert-Laroche, « On tue » (1er juillet 1944), Poèmes, 1946 (posth.)
Arlette Humbert-Laroche appartient à cette génération de poètes résistants marqués par la Seconde Guerre mondiale. Très engagée dans l’action, elle fut arrêtée en 1943 puis emprisonnée à Fresnes, avant de partir pour les camps de concentration de Ravensbrück, Mathausen et Bergen-Belsen, où elle mourut en 1945. Ce poème serait son dernier texte, que des amis auraient précieusement conservé après sa mort.
On tue,
d’un bout de la terre à l’autre, On tue,
On tue sur la mer,
La nuit on peut voir
Dans l’énorme et indifférente solitude de l’eau Les cadavres
Qui ont encore leurs dernières larmes
À leurs faces de linge
Tournées vers le ciel noir.
On tue aux courbes fleuries des fleuves,
On tue aux flancs chauds des montagnes,
On tue dans les villes où le tocsin qui sonne
Crie la douleur des dômes saignants
Et des cathédrales éclatées.
Là, depuis des siècles, des siècles on a travaillé, Mais la terre est soudain devenue
Une éponge monstrueuse
Buvant la longue patience des hommes.
Partout la peur, la nuit, la mort.
Pourtant, le soleil est là.
Je l’ai vu ce matin
Jeune, fort, exigeant.
Il ruisselait sur les toits
Il mordait au cœur des arbres,
Il empoignait la ville aux épaules Et réclamait de la terre son réveil.
Il est là.
Il est au fond de toutes choses
Et, devant ce monde qui s’entrouvre, s’affaisse et se replie Il y a la mystérieuse et latente énergie
Qui refuse les ténèbres
Et ne veut pas qu’on tue la vie.
Merci d'avance
1 Réponse
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1. Réponse Anonyme
"Pourtant le soleil est là"
d'où la lueur d'espoir et la chaleur dans ce monde froid de la mort,
la lueur face à la noirceur, la nuit
"je l'ai vu ce matin"
elle l.a vu encore un matin, donc avant de mourir
fait penser que d'autres matins seront à venir sous de meilleurs hospices
"jeune, fort, exigeant"
ce sera un nouvel adversaire jeune, fort qui exigera la paix
comme si elle parlait d'un nouveau né ou de nouvelles générations qui affronteront le mal qu sera très certainement endigué ace à la force de la jeunesse
De plus il est partout, tel un envahisseur " sur les toits, au coeur des arbres, aux épaules des villes et il est féroce "il mord, il empoigne". C'est un sacré adversaire, qu'il sera difficile de combattre.
Comme si la leçon donnée de cette facette de l'histoire, ferait un avenir meilleur
"il réclame le réveil de la terre et il est là au fond de toutes choses"
il est là en Maître, en gagnant. C'est lui l'envahisseur, le plus fort
Car devant ce monde d'atrocités qu'elle voit, il y a 'énergie qui refuse les ténébres donc la guerre et privilégie la vie et la protège.
C'est l'Espoir en de lendemains meilleurs construits sur de bonnes fondations et le réconfort de partir avec cet espoir de revanche