bonjour sil vous plait indique les effets de la pratique de l activite de type endurance sur le cœur
Question
1 Réponse
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1. Réponse cabosc62
La pratique régulière, fréquente et prolongée d’une activité physique entraîne des adaptations de l’appareil cardio-vasculaire.
Certaines adaptations portent sur la structure des tissus et des organes :
- Les activités à dominante aérobie (jogging, natation, vélo, randonnée, roller…) entraînent une cavitation ou augmentation de la taille des cavités du cœur.
- Les exercices impliquant un travail de force ou d’explosivité, entraîneraient plutôt une pariétalisation ou renforcement et un épaississement du muscle cardiaque.
- Les tissus sollicités par l’effort seraient mieux vascularisés. A terme, le réseau de capillaires veineux et artériel s’y densifierait : on parle alors de capillarisation.
- L’entraînement permettrait d’entretenir voire d’améliorer l’élasticité des vaisseaux sanguins dont la rigidité peut résulter de dépôt de cholestérol (athérome) et de la consommation de tabac.
- L’activité physique préserve pour partie des effets délétères du stress sur l’appareil cardio-vasculaire et améliore sa résistance contre cet agent pathogène.
D’autres adaptations portent sur l’activité de ces organes :
- L’entraînement en endurance aérobie permettrait de réguler l’activité électrique du cœur. Ceci est intéressant pour les personnes sujettes à une arythmie cardiaque non morbide.
- L’entraînement en puissance et avec changement de rythme stimulerait aussi l’activité électrique du cœur en permettant des adaptations à ce type d’effort.
- Si l’effort physique augmente temporairement la tension (pression sanguine), l’entraînement régulier en endurance aérobie est un facteur de lutte contre l’hypertension artérielle.
Certaines de ces adaptations sont immédiates (augmentations de la fréquence cardiaque et du volume d’éjection systolique).
D’autres ne s’installent qu’à la suite d’entraînements fréquents et réguliers pratiqués pendant plusieurs mois voire années (cavitation, pariétalisation, capillarisation, modification durable de l’activité électrique du cœur, baisse de la fréquence cardiaque de repos).
D’autres enfin sont à éviter (décrochage d’un morceau de plaque d’athérome, rupture d’anévrisme, fibrillation cardiaque…). Ceci peut survenir à la suite d’entraînements :
- peu progressifs,
- trop intenses,
- sans respect de période de récupération et de repos,
- intercalés entre des épisodes tabagiques.
Progressivité de l’effort, récupération et hygiène de vie sont ainsi un minimum à s’imposer.