Bonjour je cherche 5 poèmes et leurs auteurs avec le même thème commun : l'Italie
Question
1 Réponse
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1. Réponse fanny871
Bonjour,
Il y a "A l'Italie" de Guillaume Apollinaire (il est très long donc je ne l'écrit pas mais tu peux le trouver facilement sur internet)
Ensuite, "L'Italie" de Francois-Marie-Robert-Dutertre
Un arc-en-ciel brille à votre horizon,
Italiens, vétérans dans la gloire ;
D'un autre empire et d'un autre renom
Vous pourrez donc illustrer votre histoire.
Sapez tout joug de vos robustes mains ;
Et vous surtout, triomphateurs Romains,
Ne prenant plus pour égide une étole,
Quittez le Vatican, montez au Capitole,
Montez au Capitole.
Le froid tudesque est lui-même aux abois ;
Mais sans laisser à son aigle en son aire
Le temps d'aller mendier près des rois,
Étouffez-le dans le quadrilatère.
De ton lion, saint Marc, romps les liens.
Volez, volez, héros Italiens ;
Sachez saisir les heures opportunes ;
Des rives de l'Arno, volez vers les lagunes,
Volez vers les lagunes.
Fougueux tribun, savant, mâle guerrier,
N'ayez qu'un but : une armée, une flotte.
Garibaldi, sois toujours le premier
Pour racheter tout peuple encore ilote ;
Et pour fonder votre empire latin
Faites serment, au pied de l'Apennin,
Comme les pairs de la chevalerie,
D'être tous les enfants de la même patrie,
De la même patrie.
Peuple vaillant, un illustre parrain,
Souffla son âme à ton âme héroïque,
Et proclama d'un geste souverain
Ta liberté jusqu'à l'Adriatique.
Il fut, hélas ! par l'intrigue des rois,
Trop tôt forcé d'arrêter ses exploits,
Mais il sait bien, si le clairon résonne,
Qu'il manque deux fleurons encore à ta couronne,
A mettre à ta couronne.
Puis "Premier soleil" de Théodore de Banville
Italie, Italie, ô terre où toutes choses
Frissonnent de soleil, hormis tes méchants vins !
Paradis où l’on trouve avec des lauriers-roses
Des sorbets à la neige et des ballets divins !
Terre où le doux langage est rempli de diphthongues !
Voici qu’on pense à toi, car voici venir mai,
Et nous ne verrons plus les redingotes longues
Où tout parfait dandy se tenait enfermé.
Sourire du printemps, je t’offre en holocauste
Les manchons, les albums et le pesant castor.
Hurrah ! gais postillons, que les chaises de poste
Volent, en agitant une poussière d’or !
Les lilas vont fleurir, et Ninon me querelle,
Et ce matin j’ai vu mademoiselle Ozy
Près des Panoramas déployer son ombrelle :
C’est que le triste hiver est bien mort, songez-y !
Voici dans le gazon les corolles ouvertes,
Le parfum de la sève embaumera les soirs,
Et devant les cafés, des rangs de tables vertes
Ont par enchantement poussé sur les trottoirs.
Adieu donc, nuits en flamme où le bal s’extasie !
Adieu, concerts, scotishs, glaces à l’ananas ;
Fleurissez maintenant, fleurs de la fantaisie,
Sur la toile imprimée et sur le jaconas !
Et vous, pour qui naîtra la saison des pervenches,
Rendez à ces zéphyrs que voilà revenus,
Les légers mantelets avec les robes blanches,
Et dans un mois d’ici vous sortirez bras nus !
Bientôt, sous les forêts qu’argentera la lune,
S’envolera gaîment la nouvelle chanson ;
Nous y verrons courir la rousse avec la brune,
Et Musette et Nichette avec Mimi Pinson !
Bientôt tu t’enfuiras, ange Mélancolie,
Et dans le Bas-Meudon les bosquets seront verts.
Débouchez de ce vin que j’aime à la folie,
Et donnez-moi Ronsard, je veux lire des vers.
Par ces premiers beaux jours la campagne est en fête
Ainsi qu’une épousée, et Paris est charmant.
Chantez, petits oiseaux du ciel, et toi, poëte,
Parle ! nous t’écoutons avec ravissement.
C’est le temps où l’on mène une jeune maîtresse
Cueillir la violette avec ses petits doigts,
Et toute créature a le coeur plein d’ivresse,
Excepté les pervers et les marchands de bois !
Et Victor Hugo "Les châtiments"
Quand l'Italie en deuil dressa, du Tibre au
Pô,
Son drapeau magnifique,
Quand ce grand peuple, après s'être
couché
troupeau,
Se leva république,
C'est toi, quand Rome aux fers jeta le cri
d'espoir,
Toi qui brisas son aile,
Toi qui fis retomber l'affreux capuc
hon noir
Sur sa face éternelle!
Le dernier est "La nuit de décembre" d'Alfred de Musset
A Florence, au fond des palais
A Gênes sous les citronniers
A Venise, à l’affreux Lido
Où vient sur l’herbe d’un tomberau
Mourir la pâle Adriatique
Partout où j’ai voulu dormir
Partout où j’ai voulu
mourir
Sur ma route est venu s’asseoir
Un malheureux vêtu de noir
Qui me ressemblait comme un frère
(Je tiens à préciser que j'ai fait un copier-coller par rapport à la longueur de certains poèmes)
Bonne journée