Bonsoir, je n'arrive pas 1)Quelle image de la nature 2)A quel sens et sensations Rimbaud fait il appel pour decrire la nature 3)Relevez le champ lexical de la l
Question
1)Quelle image de la nature
2)A quel sens et sensations Rimbaud fait il appel pour decrire la nature
3)Relevez le champ lexical de la lumiere. De quoi est elle le symbole?
4)Comment apparait le dormeur?
5)Que vient reveler le dernier vers ? Quels en etaient les indices dans le poeme?
6)Quels sont les effets de cette révélation?
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
1 Réponse
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1. Réponse liloulzn
La nature parait paisible, calme, il le dit lui-même, c'est un havre de paix. Elle semble presque protectrice envers le soldat, elle l'enveloppe.
Rimbaud fait appel à la fois à l'ouie ( "où chante une rivière"), à la vue ("où le soleil de la montagne fière, luit"), à l'odorat ("les parfums ne font pas frissonner sa narine"), et enfin au toucher ("dans le frais cresson bleu").
"le soleil" "luit" "rayons" "lumière" " soleil". La lumière est normalement le symbole de la vie, de l'espoir.
Le dormeur parait paisible, jusqu'à la fin du poème il semble paisiblement endormi.
Le dernier vers nous révèle la mort du soldat. En relisant le poème, on découvre des détails qui auraient pu nous laisser devenir :" bouche ouverte", "il est étendu", "pâle", "les glaieuls" qui sont des fleurs que l'on met sur les tombes " comme sourirait un enfant malade", "il a froid", la mort rend les corps froid. Enfin, " la main sur la poitrine" est la position que l'on fait adopter aux morts.
Cette révélation invite à une relecture totale du poème, et surprend le lecteur.